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beaux textes

Si tes mains te semblent vides, si tu vois ton cœur pauvre d’amour... (Pape François)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

(...) Une belle légende raconte qu’à la naissance de Jésus, les bergers accourraient à la grotte avec divers dons. Chacun apportait ce qu’il avait, celui-ci des fruits de son travail, celui-là quelque chose de précieux. Mais, tandis que tous se dépensaient avec générosité, il y avait un berger qui n’avait rien. Il était très pauvre, il n’avait rien à offrir. Tandis que tous rivalisaient pour présenter leurs dons, il se tenait de côté, tout honteux. A un certain moment, saint Joseph et la Vierge se trouvèrent en difficulté pour recevoir tous ces dons, surtout Marie, qui devait porter l’Enfant. Alors, en voyant ce berger avec les mains vides, elle lui demanda de s’approcher. Et elle lui mit dans les bras Jésus. Ce berger, en l’accueillant, se rendit compte d’avoir reçu ce qu’il ne méritait pas, d’avoir entre les bras le don le plus grand de l’histoire. Il regarda ses mains, ces mains qui lui paraissaient toujours vides : elles étaient devenues le berceau de Dieu. Il se sentit aimé et, en surmontant la honte, il commença à montrer Jésus aux autres, parce qu’il ne pouvait pas garder pour lui le don des dons.
Cher frère, chère sœur, si tes mains te semblent vides, si tu vois ton cœur pauvre d’amour, cette nuit est pour toi. La grâce de Dieu est apparue pour resplendir dans ta vie. Accueille-la et la lumière de Noël brillera en toi.

Pape François

Messe de la nuit de Noël 2019

 

 

Publié dans Beaux textes, Traditions

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La fête de Noël (Laurent Gagnebin)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

La fête de noël

La fête de noël est un rite de passage. Cette réalité d’ordre anthropologique et universel explique le succès d’une fête qui dépasse les cadres religieux, chrétien, biblique et sort des sanctuaires.

Noël échappe au christianisme et c’est tant mieux.

Le passage est d’abord la traversée d’une nuit, celle du 24 au 25 décembre (d’où l’importance de la « messe de minuit ») ; c’est ensuite celui de l’obscurité à la lumière et aux jours qui rallongent (solstice) ; c’est encore la porte franchie pour passer d’une solennité religieuse à une fête profane (le 1er de l’an) ; c’est enfin et surtout l’étape d’une naissance.

La fête de la Nativité est devenue tout naturellement la fête de la famille et des enfants : de l’enfant Jésus et de l’étable ; des enfants et de leurs cadeaux ; mais peut-être surtout de l’enfant que nous avons été, enchanté par la féerie d’une célébration qui a marqué notre mémoire et suscité en nous tout un imaginaire.

Noël au cœur de notre cœur devient alors une sorte de mémorial intangible avec les bougies, le sapin, la crèche, les lectures bibliques toujours les mêmes, les chants d’autrefois un peu désuets et fidèlement repris.

C’est parce que Noël nous conduit principalement de l’adulte que nous sommes à l’enfant que nous fûmes, que Noël est une sorte de rite de passage à l’envers.

C’est la raison pour laquelle nous tenons, fût-ce de manière un peu passéiste, à ce qu’on ne nous change pas nos Noëls.

Ce rite de passage trouve son accomplissement dans le Père Noël, image des générations successives.

Il n’a certes rien de biblique, pas plus que l’âne et le bœuf de la crèche.

Tant pis pour les puristes !

Les évangiles de Noël ne sont-ils pas, eux aussi, des récits pleins d’inventions, merveilleux et symboliques ? 

Laurent GAGNEBIN
Evangile & Liberté N° 194 décembre 2005

 

 

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Je ferai honneur à Noël dans mon cœur (Ch. Dickens)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Je ferai honneur à Noël dans mon cœur et j'essaierai de le garder toute l'année. 

Charles Dickens

 

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Noël, c’est la grâce qui surabonde. (James Woody)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

(...)

Il n’y avait plus de place pour le Christ dans l’ordinaire de notre vie. Dieu appelle à l’existence ce qui n’existe pas encore en métamorphosant la partie consacrée aux bêtes en maternité. Il n’y avait pas de berceau dans la maison. Dieu appelle à l’existence ce qui n’existe pas encore en métamorphosant la mangeoire en berceau, ce qu’on appellera une crèche. Et cette mangeoire devient le berceau de l’humanité : cette mangeoire révèle le Dieu de Jésus-Christ qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas encore.

Noël, c’est la grâce qui surabonde. La grâce divine surabonde par delà nos insuffisances, par delà nos impossibilités, nos étroitesses, nos impréparations et nos manquements. Noël c’est la belle histoire de l’amour inconditionnel qui n’est pas mis en échec par les circonstances malheureuses de la vie. Certes, l’amour peut être contrarié. Certes, l’amour peut être empêché. Mais Noël révèle la capacité de l’amour à frayer son chemin en débordant par delà les obstacles, en métamorphosant les contraintes, en donnant un sens nouveau à ce que nous avons à notre disposition, parce que Dieu appelle à l’existence ce qui n’existe pas.

Noël, c’est la grâce divine qui fait droit à la vie et qui ne s’intéresse qu’à cela. La grâce surabonde par delà les obligations, par delà les contraintes.

(...)

James WOODY

Noël : la métamorphose prédication du 25 décembre 2021

 

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Partage tes larmes, partage ton sourire ! (Pape François)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre


Partage tes larmes, partage ton sourire ! [...]
Il faut du courage aujourd'hui pour parler de joie,
il faut surtout de la foi !
Le monde est assailli par tant de problèmes,
l'avenir est chargé d'incertitudes et de peurs.
Pourtant le chrétien est une personne joyeuse
et sa joie n'est ni superficielle ni éphémère :
elle est profonde et constante,
car c'est un don du Seigneur qui emplit la vie.

 

Pape François 2018, C'est tous les jours Noël 

 

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Bethléem : point d’arrivée ou point de départ ? (Christophe Allemann)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

(...) se préparer à Noël en traversant l’Avent, est-ce se rendre à Bethléem pour s’y recueillir, comme dans un doux cocon ouaté, ou est-ce quitter Bethléem pour se mettre en route vers l’espérance, vers la « terre promise », vers une vie différente et lumineuse ?


Christophe ALLEMANN
Méditation n° 38 du dimanche 29 novembre 2020
« Bethléem : point d’arrivée ou point de départ ? »

 

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Dans la nuit (Iris Gutfried)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Dans la nuit,
Noire, de mon ignorance,
Une étoile brille au loin,

Dans la nuit,
Noire, de mon insignifiance,
Une étoile brille au loin,

Dans la nuit,
Noire de mon impuissance,
Une étoile brille au loin,

Dans la nuit,
Noire de mes souffrances,
Une étoile brille au loin,

Une étoile,
Elle me montre le chemin,
Le chemin de l’Espérance,
Le chemin qui brise tous les voiles,
De la haine et de la méfiance,
Le chemin de l’Amour,
De la tendresse pour chaque jour.

Iris Gutfried
Le 24 décembre 2006
Pour la veillée de Noël des Enfants

 

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On y voit la lumière qui ne brille pas ... (Bernard de Clairvaux)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

 

Détail de la Nativité, Eglise de St Martin de Zillis (Suisse)

On y voit la lumière qui ne brille pas, la Parole qui ne parle pas, l’eau qui a soif, le pain qui a faim.

Si tu regardes bien, tu vois la puissance gouvernée, la sagesse instruite et la force soutenue. Et, pour finir, Dieu allaité mais nourrissant les anges, vagissant mais consolant les malheureux. 


 Regarde bien : Vois la joie affligée, la confiance avoir peur, le salut souffrir, la vie mourir, le courage devenu faible.


Mais voici !
La tristesse dispense la joie, la peur réconforte, la passion sauve, la mort vivifie, l'infirmité donne la force !

Bernard de Clairvaux
 

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Noël (Sylvie Queval)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Tant crie-t’on Noël qu’il vient », disait François Villon et cela continue de se vérifier. De l’avis des journalistes, Noël est par excellence l’objet d’un marronnier c’est-à-dire d’un article qui porte sur un événement récurrent et donc prévisible.

Oui, Noël est devenu le temps de la répétition : les mêmes sapins enguirlandés poussent dans nos rues, la même armée de pères Noël part à l’assaut des balcons et cheminées, les mêmes guirlandes consomment une énergie toujours plus chère, nos vitrines repartent dans une concurrence effrénée au décor le plus kitch et le site dromadaire (pour n’en citer qu’un) nous propose cette année encore ses cybercartes gratuites, clignotantes, chantantes et animées. Dans notre société sécularisée et marchande, c’est en déclinant neige, sapin, rennes, traîneau, chalet, cheminée fumante et quelques autres items en rouge, vert et or, que l’on croit célébrer Noël.

Certes, une crèche rappelle de temps en temps que Noël est étymologiquement la célébration d’une naissance ; l’italien natale le fait mieux entendre ; mais la puissance nivelante de la grande distribution et de l’industrie publicitaire est (presque ?) parvenue à gommer le sens premier et fort de cette fête qui nous vient de bien avant le christianisme. Fête du soleil invaincu, de la confiance en un renouveau au plus sombre de l’hiver, Noël célèbre, ou devrait célébrer, la possibilité d’un monde nouveau malgré la répétition des conflits et des guerres, l’annonce de temps nouveaux malgré nos enkystements, la confiance en un avenir lumineux envers et contre tous les prédicteurs de catastrophes. Tout le contraire d’un marronnier !

Puissions-nous vivre Noël comme Bonne Nouvelle et non comme ressassement de gestes et formules convenus ! Puissions-nous faire surgir du radicalement neuf au milieu de nos usages plus qu’usés ! Que Noël soit joyeux, que Noël soit Noël !

Sylvie QUEVAL, décembre 2013

in :Des mots qu'on n'aime pas , Paris, Editions Van Dieren/Evangile & Liberté, 2017, page 38

 

 

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Noël (Marguerite de Valois)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Noël extrait d'une comédie spirituelle sur la naissance du Christ composée par Marguerite de Valois  (la  célèbre "Reine Margot") en 1545

 

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Jésus est-il bien né le 25 décembre de l’an 0 ? (Philippe de Pol)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

La fête de Noël commémore la naissance de Jésus-Christ. Mais est-il bien né un 25 décembre et en l’an 0 ? Et si ce n’est pas ce cas, y a-t-il encore un sens à nous réunir à cette date pour entonner des cantiques et lire les récits de la nativité ?

L’an zéro n’existe pas ! Quand il s’est agi de fixer l’année de naissance de Jésus en fonction du calendrier romain qui était lui-même basé sur la fondation de Rome (en 753 av. J.C.), le chiffre zéro n’était pas encore connu en Occident, ni même son concept (20 s’écrit en romain XX, 50 = L, 100 = C, 500 = D, 1 000 = M). Le début de l’ère chrétienne (l’anno domini : AD) calculé vers 525 par le religieux Denys le Petit, avait d’entrée de jeu 1 an révolu à sa naissance. Cette absence de l’an zéro explique pourquoi le XXIe siècle commence en 2001 et non pas en 2000 puisque l’ère chrétienne a débuté sur l’an 1. À cela s’ajoute le fait que la détermination de l’année de naissance de Jésus était faussée dès le début. Les Évangiles racontent que Jésus est né du temps d’Hérode le Grand, roi de Judée. Nous savons par ailleurs que celui-ci est mort en 4 av J.C. ! Il faut donc en conclure que Jésus serait né a minima en 6 avant lui-même !

Quant au jour et mois de naissance de Jésus, la seule certitude que nous pouvons avoir c’est que, toujours d’après les récits évangéliques, il n’est certainement pas né en hiver ! Impossible de trouver des bergers qui feraient paître leurs troupeaux en extérieur en pleine saison froide. S’il fallait absolument trouver un mois de naissance, ce serait plutôt du côté d’avril qu’il faudrait s’orienter.

Il n’y a donc strictement aucun fondement historique à la date du 25 décembre pour la naissance de Jésus. C’est tout simplement une intention stratégique qui se cache derrière le choix de cette date. En l’annexant à sa foi, le christianisme faisait coup double. Il lançait une OPA sur une bonne vieille fête païenne du solstice d’hiver, à savoir les Saturnales romaines. Et par la même occasion, l'Église contrecarrait la nouvelle religion naissante du Sol Invictus, dont le 25 décembre était le jour de naissance du Soleil invaincu. Quoi de plus symbolique que de célébrer la naissance du Christ au moment où la lumière remporte progressivement la victoire sur les ténèbres, avec le rallongement des jours ?

Quand Noël part en quenouille

Si Jésus n’est pas né un 25 décembre, que nous reste-t-il de Noël ? Faut-il remiser le bœuf et l’âne, envoyer paître les bergers, textoter les mages en espérant qu’ils pourront se faire rembourser leurs cadeaux ? Doit-on laisser filer l’étoile, casser l’étable de la foi et déserter la crèche au risque d’en faire un squat pour de drôles de gros bonshommes barbus vêtus de rouge qui militent pour un retour à l’antique fête des lumières ? L’enfant Jésus doit-il laisser la place à l’enfant-roi gâté par des parents-mages qui couvrent leur petit trésor de cadeaux au nom d’une croyance commerciale à un Père Noël sponsorisé par une fameuse boisson gazeuse ?

Il est bien né le divin enfant

Ce qui est sûr, c’est que Jésus est né un jour du calendrier, même si nous ne savons pas précisément lequel. Il n’est pas tombé du ciel à l’état adulte, à la différence de l’histoire d’Adam et Eve qui sont créés directement matures en plein milieu paradisiaque. Jésus a suivi l’itinéraire d’un enfant pas forcément gâté par la vie. Dans l’Antiquité – et jusqu’au Moyen-Âge – on ne se souciait pas du jour de naissance d’une personne, les gens eux-mêmes ne savaient pas exactement quand ils étaient nés. L’histoire retenait plus facilement en mémoire le jour de la mort de ceux qui avaient marqué leur temps de leur vivant. À ce titre, notre fameux « calendrier des Saints » a été établi en fonction de la mort martyre desdits Saints et non pas à partir de leur naissance inconnue. Il faut pourtant bien reconnaître qu’une ambiguïté pouvait naître du fait que leur martyre était considéré comme dies natalis (à savoir : jour de naissance). Pendant très longtemps, ce calendrier des Saints était la seule façon de se repérer dans le temps pour le commun des mortels qui n’avait souvent aucune idée de l’année, du mois ou du jour en cours. Jusqu’au Moyen-Âge, les gens avaient comme point de repère tel ou tel Saint, d’où les nombreux dictons encore connus aujourd’hui, comme : « À la sainte Catherine, tout arbre prend racine ».

La nativité vs Noël

D’un point de vue plus théologique, il faut cependant affirmer que c’est la venue au monde de Jésus qui fait Noël et non pas l’inverse. Comme le rappelle l’étymologie du mot Noël, il est d’abord question de Nativité (en italien : Natale, en espagnol : Navidad) ! Ce n’est pas une date anniversaire, mais c’est une profession de foi. La naissance du Christ nous dit que Dieu s’inscrit pleinement dans l’histoire réelle et quotidienne des humains. Il vient dans un monde rempli de cris de souffrance, ceux d’une femme qui accouche, Marie. Il naît dans notre histoire, recevant sa première cicatrice, souvenir du cordon ombilical coupé. Noël nous montre un petit être fragile et dépendant qui repose dans les bras d’un simple homme, Joseph. Marie et Joseph, deux illustres inconnus perdus au milieu de nulle part, c’est ça Noël !

Ce qui fait le cœur même de l’Évangile, c’est cette incarnation ; idée propre au seul Christianisme. L’humain ne cherche pas à atteindre le divin, c’est le divin qui vient embrasser totalement la condition de l’humanité. Dieu se fait mortel, puisqu’il est né un jour du calendrier.

Point de départ

Fêter Noël, c’est répondre à l’invitation qui nous est envoyée et qui nous met en route, à la suite des bergers et des mages. C’est prendre date pour se donner rendez-vous, tel jour en tel lieu, à la croisée de l’éternité et de notre propre histoire. Dieu s’est fait homme pour que les humains puissent naître de nouveau, quel que soit le jour de l’année.

Par Philippe de Pol, pasteur catéchète à la Fondation John Bost 
Article paru dans le biblioscope de décembre 2021 de
l'Alliance Biblique

Gerrit van Honthorst Nativité (1622)

 

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Quand on laisse mourir le feu de Noël ... (Pierre Jakez Hélias)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

 Quand on laisse mourir le feu de Noël,

il n'y a plus qu'un moyen de le rallumer.

C'est d'aller chercher le feu des étoiles.

 

Pierre Jakez Hélias (journaliste, 1914-1995) 

 

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"Lorsque j'aime mon Dieu" de Augustin d'Hippone

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Lorsque j'aime mon Dieu

Mais aussi ciel et terre, et tout ce qu'ils contiennent,

Les voici me disant, de partout, de t'aimer...

Mais qu'est-ce donc que j'aime quand je t'aime?

Non la beauté d'un corps, ni le charme d'un temps,

Ni la brillance de la lumière, cette amie de mes yeux d'ici-bas,

Ni les douces mélodies des chants de toutes sortes

Ni des fleurs, des parfums, des aromates la suave odeur,

Ni la manne et le miel,

Ni les membres ouverts aux charnelles étreintes.

Non,

Ce n'est pas ce que j'aime, lorsque j'aime mon Dieu.

 

Et pourtant j'aime

Une certaine lumière,

Une certaine voix et un certain parfum,

Un certain aliment, une certaine étreinte,

 

Lorsque j'aime mon Dieu :

Lumière, voix, parfum, aliment, étreinte

De l'homme intérieur qui en moi est présent,

Où brille pour mon âme ce que l'espace ne peut enfermer

Où résonne pour elle ce que le temps ne peut voler,

Où s'exhale un parfum que le vent ne dissipe,

Où se savoure un mets que la voracité ne réduit,

Où se noue une étreinte que la satiété ne desserre.

Oui, voilà ce que j'aime, Lorsque j'aime mon Dieu.

 

Augustin d'Hippone (354-430), « Les Confessions » (Livre X, VI, 8)

 

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Que nous manque-t-il donc pour un vrai Noël ? (Gerhard Ebeling)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

 

Que nous manque-t-il donc pour un vrai Noël , si nous n’avons rien autour de nous de l’éclat des troupes de l’armée céleste, même pas à titre de parabole, l’éclat terrestre de la joie humaine de la fête ?
Et si nous avons, au lieu de cet éclat, la parole que l’ange a dite aux bergers, rien que la parole, et à côté, seulement la nuit sombre et l’étable avec Marie, Joseph et l’enfant emmailloté dans des langes et couché dans une mangeoire ? Et si nous avons de plus dans notre propre vie, souffrance, soucis, obscurité, pauvreté, maladie, solitude et misère, sous toutes les formes et figures possibles ?
Alors, il ne nous manque rien du tout pour un vrai Noël si, à côté de la réalité si sobre de l’étable et de la mangeoire, nous n’avons absolument rien d’autre dans les oreilles que le message : « N’ayez pas peur ! Voici, je vous annonce une grande joie qui se manifestera à tout le peuple, car aujourd’hui dans la ville de David, il nous est né un Sauveur, qui est Christ, le Seigneur. » A la lumière de cette parole, d’un seul coup, étable et mangeoire, et donc toute la misère de notre propre vie, reçoivent un tout autre visage.
(…)
Et nous comprenons enfin que cette joie doit se manifester à tout le peuple. Car elle n’est liée qu’à la seule condition que nous ne devenions pas tristes si les joies de cette vie nous échappent de plus en plus, mais que nous trouvions largement assez de joie dans la paix de Dieu dont Jésus nous fait cadeau. 

Gerhard EBELING, 
Noël dans la sombre année 1944
prédication à Berlin-Hermsdorf le 24 décembre 1944

 

 

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Jésus fait plus fort que le Père Noël ! (J.-Ch. Robert)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Parce que de toutes façons, c'est bien de Jésus qu'il s'agit à Noël, voici quelques raisons pour lesquelles Il est plus fort que le Père Noël! 
Le Père Noël vit au Pôle Nord. Jésus est partout et de plus Il vit dans votre cœur 24 h/24 ! Le Père Noël se déplace dans un traîneau… Jésus, Lui, conduit sur les nuées et marche sur l’eau. Le Père Noël se montre un fois par an. Jésus, Lui est un cadeau perpétuel et voici, Il est avec vous toujours! 
Le Père Noël remplit vos chaussettes de cadeaux. Jésus, Lui, satisfait tous vos (vrais) besoins et observe ceux qui fabriquent les jouets ! Jésus vous invite à la vigilance quant aux conditions de fabrication des jouets d’enfants : les jouets fabriqués dans l’esclavage des nouveaux camps de concentration par des ouvriers sous-payés ne sont pas approuvés par Jésus. 

Le Père Noël se pointe par la cheminée sans invitation. Jésus, Lui, se tient à la porte et frappe. Il n’entre dans votre cœur que sur votre invitation. Pour voir le Père Noël, vous devez attendre en rang. Jésus, Lui, vient près de nous dès qu'on mentionne Son nom... Le Père Noël vous prend sur ses genoux. Jésus, Lui, vous accueille dans ses bras pour vous donner du repos. Le Père Noël ne connaît pas votre nom. Tout ce qu’il vous dit, c’est : « Bonjour mon garçon, ma fille, quel est ton nom ?? » Jésus, quant à Lui, savait votre nom avant même votre naissance. Il connaît aussi notre adresse. Et il connaît notre histoire, passée et future, et il connaît en plus le nombre de cheveux que nous avons sur la tête !  
Le Père Noël a un ventre énorme de "gros-plein-de-soupe". Jésus, Lui, a un cœur plein d’amour. Tout ce que le Père Noël peut nous dire c'est: "Ho, ho, ho !". Jésus, Lui, offre le secours et l’espoir. Le Père Noël dit "Ne pleure pas"… Jésus, Lui, dit : "Déchargez-vous sur Moi de tous vos soucis, car Je prends soin de vous…" Les lutins du Père Noël fabriquent des jouets… Jésus, Lui crée de nouvelles vies, répare les cœurs blessés, des foyers brisés, et Il construit (ou reconstruit) des édifices.
Tandis que le Père Noël dépose des cadeaux sous votre arbre, Jésus, Lui, est devenu notre cadeau en vivant parmi nous, jusqu’à mourir sur la croix ! Il faut remettre Christ au cœur la fête de Noël, (Noël signifie Nativité) car Il en est la raison… Dans la Bible on lit: "Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle." Jean 3:16

Jean-Christophe Robert

Facebook 5 décembre 2020


 

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L'Amour est, au fond, l'unique lumière … (Pape François)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

L'Amour est, au fond, l'unique lumière … (Pape François)

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Quand on a vu une seule fois le resplendissement du bonheur ... A. Camus

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

 

Quand on a vu une seule fois le resplendissement du bonheur sur le visage d'un être qu'on aime, on sait qu'il ne peut pas y avoir d'autre vocation pour un homme que de susciter cette lumière sur les visages qui l'entourent.


 Albert Camus Carnets II 

 

Sculpture de Pascal Bosshardt à Thannenkirch 

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Les anges de Dieu (Raphaël Picon)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Les anges de Dieu (Raphaël Picon)

Comment Dieu intervient-il dans le monde et dans nos vies ?

En envoyant ses anges ! C’est à eux que nous devons le simple fait d’être encore de ce monde. Ce sont des anges, en effet, ces hommes et ces femmes de l’ombre qui, sans qu’on le sache, sans qu’ils le sachent peut-être eux-mêmes, ont fait dérailler l’enchaînement mécanique de faits qui allaient peut-être briser nos vies. La vie tient à si peu de choses, dit-on souvent. Elle tient à ces anges. Ce sont eux qui rallument les étoiles. Une parole, un geste, un regard, et le monde s’en trouve embelli. Ce qui, hier encore, nous paraissait insurmontable devient, par la puissance de ces anges, un petit obstacle à franchir. Ce sont aussi des anges, ces héros inconnus des champs de bataille, ceux d’hier comme d’aujourd’hui, qui luttent pour nous et à qui nous devons une belle part de notre liberté. Les anges, ce sont aussi ces prédicateurs de la liberté, celle qui nous permet d’oser vivre nos rêves ; ces prédicateurs de la justice, celle pour qui il n’y a ni fort, ni faible ; ces prédicateurs de la foi, celle qui nous rappelle que nous ne sommes rien moins qu’enfants de Dieu, enfants de la lumière, de l’infini, du sublime !

Oui, c’est à ces anges qui passent incognito dans nos vies, sans s’y faire remarquer, que nous devons de vivre. Dans la Bible, souvent, les plus grands miracles se font dans les coulisses, loin des regards et sans que l’on sache parfois qui en est réellement l’auteur. Un ange passe, dit-on, dans le silence soudain d’une conversation, entre deux paroles, comme pour donner plus de respiration à nos échanges et éviter qu’ils ne s’essoufflent déjà. Nous ne savons pas toujours qui sont ces anges qui nous sauvent. Et cela aussi est libérateur. Nous sommes redevables à tous, et donc libérés de l’emprise d’un seul. Et l’ange, c’est aussi très certainement celui que nous avons été, un jour, sans nous en rendre compte. Les plus grands témoins de la grâce de Dieu, celle qui ne cesse de donner à l’humanité beauté, éclat et grandeur, sont des témoins invisibles.

Raphaël Picon

Un Dieu insoumis, Labor et Fides, 2017, pp. 95-96

 

 

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Balade du jour de Noël (Clément Marot)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Cette balade XI  "Du jour de Noël" n'est pas l'un des plus riches textes de Marot (1496-1544) mais un  exercice de style  bien agréable. Pour faciliter la lecture de l'ancien français, nous avons "traduit" en annexe quelques mots.

 


Ballade XI. Du jour de Noël

Or est Noël venu son petit trac,

Sus donc aux champs, bergieres de respec,
Prenons chascun panetiere et bissac, 
Fluste, flageol, cornemuse et rebec,
Ores n’est pas temps de clorre le bec,

Chantons, saultons, et dansons ric à ric 
Puis allons veoir l’Enfant au povre nic,
Tant exalté d’Helie, aussi d’Enoc, 
Et adoré de maint grand roy et duc;
S’on nous dit nac, il faudra dire noc.
Chantons Noël, tant au soir qu’au desjuc. 

Colin Georget, et toy Margot du Clac.
Escoute un peu et ne dors plus illec : 
N’a pas longtemps, sommeillant près d’un lac,
Me fut advis qu’en ce grand chemin sec
Un jeune enfant se combatoit avec
Un grand serpent et dangereux aspic;
Mais l’enfanteau, en moins de dire pic,
D’une grand’ croix luy donna si grand choc
Qu’il l’abbatit et luy cassa le suc;
Garde n’avoit de dire en ce defroc : 
Chantons Noël tant au soir qu’au desjuc.

Quand je l’ouy frapper, et tic et tac,
Et luy donner si merveilleux eschec,


L’ange me dit d’un joyeux estomac:
Chante Noël, en françoys ou en grec,
Et de chagrin ne donne plus un zec, 
Car le serpent a esté prins au bric.
Lors m’esveillay, et comme fantastic
Tous mes troupeaux je laissay près un roc.
Si m’en allay plus fier qu’un archiduc
En Bethleem : Robin, Gauthier et Roch,
Chantons Noël tant au soir qu’au desjuc.

ENVOY.
Prince devot, souverain catholic,
Sa maison n’est de pierre ne de bric,
Car tous les vents y soufflent à grand floc;
Et qu’ainsi soit, demandez à sainct Luc.
Sus donc avant, pendons soucy au croc,
Chantons Noël tant au soir qu’au desjuc.         

                                                                     

                                                                                         
 bissac : besace
 desjuc :  petit matin, moment où l’on se lève
 illec : ici, en ce lieu
defroc : déroute, désastre 
Enoc :  Elie, Henoch biblique
nic : innocent
ric à ric: avec application et rigueur
suc : col, tête
trac : piste, chemin
zec : de zest : un rien, une chose sans valeur

 

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Décembre est le mois de l’attente. (Sylvie Quéval)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

(...)

Il est assez étonnant, quand on s’y arrête, que nous puissions chaque année revivre l’attente fébrile de Noël dont nous savons avec assurance qu’il adviendra le 25 décembre quoi qu’il arrive. Force du rite qui rend nouveau ce qui est ancien, qui donne à attendre ce qui est déjà advenu !

Ne boudons pas notre plaisir, nous connaissons par cœur l’histoire de cette naissance attendue, de cet accouchement précaire, de ces visites pastorales ou angéliques à un bébé couché dans une mangeoire. Nous avons pourtant besoin de réveiller chaque année notre attente, nous avons besoin de relire, de réécouter ces récits merveilleux pour toujours ré-aiguiser notre capacité de surprise, pour la tenir éveillée.

(...)

L’expérience de l’attente est une expérience nourrissante et vivifiante.

(...)

Sylvie Queval

Evangile & Liberté 1er décembre 2014

 

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Le Messie, peut-être, ne correspond pas à celui que nous voudrions. (Laurent Gagnebin)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Nous venons de relire l'excellent texte du pasteur Laurent Gagnebin, intitulé "Noël, une fête inattendue", écrit dans la revue "Evangile & Liberté" (N°284 Décembre 2014) qui nous avait particulièrement intéressés. Nous vous en donnons la conclusion, tout en vous incitant à le lire dans son intégralité en cliquant ici

 

Le Messie, peut-être, ne correspond pas à celui que nous voudrions. Il n’est pas là où on le pensait et où on le voudrait. Il nous échappe et ne saurait être identifié ou plutôt réduit, assurément, au doux bébé rose et joufflu d’une crèche. Le Messie, annoncé depuis des siècles et des millénaires, est toujours à la fois et pour chacun d’entre nous attendu et inattendu.

Laurent Gagnebin

 

 

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Quand on laisse mourir le feu de Noël (Pierre Jakez Hélias )

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Quand on laisse mourir le feu de Noël, il n'y a plus qu'un moyen de le rallumer. C'est

d'aller chercher le feu des étoiles.

Pierre Jakez Hélias   Les autres et les Miens (1979)

 

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Quand il s’agit de donner ses pleines potentialités à une situation, rien n'est impossible à Dieu (J. Woody)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Quand il s’agit de donner ses pleines potentialités à une situation, rien n’est
impossible à Dieu (extrait de la prédication de James Woody le 1er décembre 2019)

 Lire le texte intégral de la prédication

Luc 1/26-38

26 Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 27 auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. 28 L’ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi. 29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. 30 L’ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. 31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. 32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. 33 Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin. 34 Marie dit à l’ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? 35 L’ange lui répondit: Le Saint -Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. 36 Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. 37 Car rien n’est impossible à Dieu. 38 Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon ta parole ! Et l’ange la quitta.

 

Chers frères et sœurs, peut-on croire l’ange qui dit à Marie que rien n’est impossible à Dieu ? Peut-on croire le messager de Dieu qui dit que rien n’est impossible à Dieu quand on voit l’état du monde, quand on examine ce qu’est la vie quotidienne ? Si rien n’est impossible à Dieu, soit il nous a oublié, soit… soit le problème n’est pas du côté de Dieu, mais du nôtre.

(...)

Nous sommes habitués à voir ce que nous connaissons. Mais nous avons toutes les peines du monde à voir ce que nous ignorons, ce que nous ne connaissons pas encore. Et c’est on ne peut plus normal. Nous reconnaissons ce que nous connaissons déjà. Mais nous avons du mal à identifier ce que nous n’avons encore jamais vu. Or Dieu est du côté de l’inattendu. Les messagers de Dieu ont donc pour fonction de nous aider à discerner la nouveauté de Dieu dans un univers auquel nous sommes tellement habitués que nous n’y faisons plus beaucoup attention. Les anges sont là pour bousculer nos habitudes, pour nous sortir des ornières, des chemins tous tracés. Les anges sont là pour nous faire prendre conscience qu’il y a des changements possibles qui peuvent renouveler notre vie et celle de nos proches.

Les anges sont ceux qui nous font découvrir des situations par lesquelles nous pouvons comprendre que nous sommes, nous aussi, capables d’innover, capables de faire preuve d’audace et de viser haut. En prenant l’exemple d’Élisabeth, la cousine de Marie, Gabriel résonne sur le mode du « a fortiori » : si Elisabeth, vieille et stérile, peut être enceinte, « a fortiori » est-il possible que tu sois enceinte, toi aussi, Marie. Et, bien entendu, si cet exemple s’applique au domaine de la naissance, « a fortiori » vaut-il aussi dans les autres domaines de l’existence.

Dieu, c’est ce qui nous rend capables d’accomplir ce que notre timidité nous empêche d’accomplir. Et rien n’est impossible à Dieu quand il s’agit de rompre ces liens qui nous retiennent d’être féconds, de porter du fruit dans les différents domaines de notre quotidien. Dieu, c’est ce qui rend les personnages bibliques suffisamment confiants pour faire preuve d’audace. Dieu, c’est ce qui suscite des messagers de la vie, des messagers de la confiance, des messagers de l’audace, pour que nous nous sentions autorisés à dire oui à la vie, à la vie en plénitude.

Amen

 

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Le plus beau cadeau (Raymond Richard)

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Le plus beau des cadeaux

 

Noël ! Que nous apportes-tu 

Dans tes bras si fragiles ? 

Un cheval ? Une automobile ? 

Un Pierrot au chapeau pointu ? 

 

Noël, que nous apportes-tu ? 

Nous apportes-tu dans ta hotte 

Des oranges, du chocolat, 

du pain d'épices, des nougats 

Des pralines, des papillotes ? 

 

Qu'y a-t-il au fond de ta hotte ? 

Des joujoux, bien sûr, c'est parfait 

Et c'est si bon les friandises ! 

Mais, dans tes menottes exquises 

Trouverons-nous d'autres bienfaits ? 

 

Noël, apporte-nous la Paix ! 

 

Raymond Richard 

 

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Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix

Publié le par Autour de Nicole et Pierre

Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix

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