Mon cœur, mon cœur ... (N.L.)
Mon cœur, mon cœur …
Mon cœur, mon cœur,
si fatigué ce soir d’hiver,
si lourd de porter tant de souvenirs,
tu te sens si las et si inutile.
Mon cœur, mon cœur,
si seul dans cette heure amicale,
si dépouillé sans l’amour de ta vie,
tu te sens si perdu et si dérisoire.
Mon cœur, mon cœur,
si vide en cette fin d’année bien remplie,
si dépassé par les douleurs du monde,
tu te sens si indifférent aux aléas.
Mon cœur, mon cœur,
si faiblement palpitant en ces heures froides,
si mystérieusement survivant,
ne sens-tu pas comme un souffle ?
Mon cœur, mon cœur,
si attentif en ce soir de l’Avent,
si prêt à croire à une nouvelle naissance,
ne sens-tu pas revenir le flux chaleureux de l’espoir ?
Mon cœur, mon cœur,
si attendri en cette veille de Noël,
si bien réchauffé aux cantiques de la foi,
sens-tu comme tu es libre de renaître ?
Mon cœur, mon cœur,
si bien réveillé en ce jour de Noël,
si consolidé par l’espérance,
sens-toi heureux, exulte et chante à tue-tête :
Noël ! Noël !
N.L.