Heureux Noël 2022 !
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Pour vivre ensemble l'Avent, d'année en année
(...)
Il n’y avait plus de place pour le Christ dans l’ordinaire de notre vie. Dieu appelle à l’existence ce qui n’existe pas encore en métamorphosant la partie consacrée aux bêtes en maternité. Il n’y avait pas de berceau dans la maison. Dieu appelle à l’existence ce qui n’existe pas encore en métamorphosant la mangeoire en berceau, ce qu’on appellera une crèche. Et cette mangeoire devient le berceau de l’humanité : cette mangeoire révèle le Dieu de Jésus-Christ qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas encore.
Noël, c’est la grâce qui surabonde. La grâce divine surabonde par delà nos insuffisances, par delà nos impossibilités, nos étroitesses, nos impréparations et nos manquements. Noël c’est la belle histoire de l’amour inconditionnel qui n’est pas mis en échec par les circonstances malheureuses de la vie. Certes, l’amour peut être contrarié. Certes, l’amour peut être empêché. Mais Noël révèle la capacité de l’amour à frayer son chemin en débordant par delà les obstacles, en métamorphosant les contraintes, en donnant un sens nouveau à ce que nous avons à notre disposition, parce que Dieu appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
Noël, c’est la grâce divine qui fait droit à la vie et qui ne s’intéresse qu’à cela. La grâce surabonde par delà les obligations, par delà les contraintes.
(...)
James WOODY
Noël : la métamorphose prédication du 25 décembre 2021
mie / nu / i / crête / i / Ain / selle / Eure / sol / âne / ailes
Minuit, Chrétiens, c'est l'heure solennelle
Samedi 24 décembre 2022
Le matin de Noël, Lucile se leva très impatiente de chercher ses cadeaux au pied du sapin.
Le soleil brillait comme à son habitude dans la Contrée Ensoleillée du Pays de N’importe Où et faisait reluire les branches de l’arbre de Noël, et tous les cadeaux … sauf un, très bizarre.
Lucile se précipita sur tous les beaux paquets qui lui étaient destinés, s’exclamant émerveillée à chaque découverte. Bientôt il ne resta plus au sol que des papier brillants et des rubans épars. Sauf… le paquet bizarre.
Sa mère, Lucie, et sa tante Lucia regardèrent Lucile malicieusement : « Es-tu sûre d’avoir découvert tous tes cadeaux ? »
Lucile reconnut le paquet bizarre qui traînait par terre : c’était son sac, qu’elle avait jeté rageusement par terre la veille ! Mais il n’avait plus du tout le même aspect. Il était plus gros, plus long, plus large. Et la badine qui avait disparu dépassait du sac s’agitant joyeusement…
La fillette se baissa et le ramassa sans conviction. Elle l’ouvrit et, découvrant son contenu, explosa de joie ! Tout son visage irradiait de bonheur !
« Mes 36 chandelles ! Elles sont encore plus merveilleuses que les tiennes, tante Lucia ! »
Et elles l’étaient : élégantes et très longues, elles avaient chacune des tons irisés extraordinaires : doré, argenté, cuivré, vert mordoré, jaune scintillant, pourpre flamboyant, rose nacré, turquoise étincelant, elles avaient des parfums de cire mêlée à l’œillet de velours grenat, au jasmin de nacre blanche, à la violette de soie mauve, au mimosas de poudre dorée… et, raffinement suprême, chaque bougie avait une mèche de couleur différente et chatoyante !
Lucile prit la brassée de chandelles et regarda le fond du sac : il était vide. La badine sautilla contre ses mollets.
Sa mère et sa tante éclatèrent de rire : « Vois-tu, Lucile, ta badine connaissait bien le chemin pour trouver les bougies les plus extraordinaires ! »
Lucile remercia la badine et entama une danse avec elle.
Quant aux 36 chandelles de Lucile , elles éblouirent l’enfant et ses invités pendant ... des lustres et des lustres sans jamais s’user !
Fin.
On dit qu’à Noël, dans les étables, à minuit, l’âne et le bœuf, dans l’ombre pieuse, causent. Je le crois. Pourquoi pas ? Alors, la nuit grésille : les étoiles font un reposoir et sont des roses. L’âne et le bœuf ont ce secret pendant l’année. On ne s’en douterait pas. Mais, moi, je sais qu’ils ont un grand mystère sous leurs humbles fronts. Leurs yeux et les miens savent très bien se parler.
Francis JAMMES
Yule (Prononcer "Youle") est une fête du solstice d'hiver occidentale pré-chrétienne.
Yule est la forme anglaise utilisée pour désigner la période du solstice d'hiver chez les peuples germaniques, elle correspond à celle utilisée en vieux norrois à savoir Jól, dont sont issus Jól en islandais, Jul en danois, norvégien et suédois et qui signifient tous « solstice ».
Célébrée depuis l’Antiquité, Yule célèbre le passage à l’hiver et marque un tournant dans l’année et le cycle de saisons. Si l’hiver s’installe, c’est pour mieux accueillir le printemps. Le temps est froid, les journées courtes et les nuits longues. Les traditions de Yule sont porteuses de la symbolique de mort et de renaissance, de la capacité de la Terre à ramener la vie.
La fête de Yule est avant tout une fête familiale qui se célèbre au coin du feu de cheminée. Les vieux racontent aux enfants émerveillés les anciens mythes, ceux qui parlent des Dieux et des héros. L’avenir prend ainsi racine dans le passé. Ensuite les enfants reçoivent des cadeaux, ce qui en plus de la joie devrait apporter la promesse de richesse pour le futur
L’arbre et le feu sont deux symboles centraux de Yule.
L’arbre de Yule est un arbre en pot ou en terre agrémenté de lumières et de décorations en matières naturelles. Des bouquet de fumigation sont composés à base d’aiguilles de pin , d’écorces, de cannelle, d’agrumes séchés, etc.
Traditionnellement la veille de Yule, après avoir nettoyé et béni toute la maison, on faisait brûler « la bûche de Yule ». Elle devait être choisie par l’homme le plus âgé de la maison, et enduite d’hydromel, de whisky ou de bière. On portait des toasts et on faisait des vœux en regardant la bûche brûler toute la nuit.
Le cerf , qui perd ses bois, semblables à des branches dénudées pendant la saison froide avant de repousser chaque année au printemps, symbolise la fierté, la force, la virilité et la renaissance.
Des bougies, symboles de la victoire de la lumière sur les ténèbres sont allumées au coucher du soleil une par jour ou par semaine du début du mois de décembre jusqu’au solstice.
La tour de Yule est une tradition germano-nordique. Les modèles originaux remontent au 16è siècle en Suède. Durant la nuit de Yule, on allume la bougie à l'intérieur de la tour pour symboliser la lumière encore emprisonnée du soleil solsticial. Puis on allume la bougie supérieure, pour fêter la lumière libérée du soleil, celle qui suit la grande transition du solstice d'hiver.
Trois couleurs sont aussi des symboles des rites de Yule. La couleur or rappelle le soleil, le rouge évoque les baies qui mûrissent à cette période et le vert le feuillage persistant des conifères. Ces couleurs illustrent respectivement la vie, la force et la persévérance.
Des plat et boissons chaudes et réconfortantes sont préparées à base de fruits secs et séchés, de gingembre, se pomme, de poire ou de noix. Nous vous en avons déjà présenté deux recette précédemment :
Kitchel, gâteau du solstice d’hiver et Le wassail, punch de cidre
Le jeu : des sujets sont enfermés dans une traditionnelle boule à neige. La boule est secouée de sorte que la neige cache leurs contours. Les flocons retomberont petit à petit les jours suivants, jusqu’à laisser apparaître l’image d’origine. En combien de temps les découvrirez-vous?
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queue / Perse / sonne / nœud / Vienne / avoue /sang / repas / r’ / tir / mai / yeux / ré / plus / j’ / oie / yeux
Que personne ne vienne à vous sans repartir meilleur et plus joyeux
Article du 23 décembre 2017 : Que personne ne vienne à vous sans repartir meilleur et plus joyeux (Mère Teresa)
Cet hymne de l'Avent , est une paraphrase du Veni, veni Emmanuel , une des grandes antiennes « Ô » de l'Avent, pouvant remonter au vieux romain du IV ème siècle. Elle était exécutée à l'Avent, lors des vêpres, suivant une évolution qui remplaçait d'anciens chants sans refrain par de nouvelles compositions en refrain.
À partir du XIX ème siècle, celle-ci reste très populaire dans le répertoire de l'Avent, notamment dans les pays anglophones.
Texte anglais
O come, O come, Emmanuel And ransom captive Israel That mourns in lonely exile here Until the Son of God appear
Rejoice! Rejoice! Emmanuel Shall come to thee, O Israel
O come, O come, Thou Lord of might Who to Thy tribes, on Sinai's height In ancient times didst give the law In cloud, and majesty and awe
Rejoice! Rejoice! Emmanuel Shall come to thee, O Israel
O come, Thou Rod of Jesse, free Thine own from Satan's tyranny From depths of hell Thy people save And give them victory o'er the grave
Rejoice! Rejoice! Emmanuel Shall come to thee, O Israel
O come, Thou Dayspring, come and cheer Our spirits by Thine advent here Disperse the gloomy clouds of night And death's dark shadows put to flight
Rejoice! Rejoice! Emmanuel Shall come to thee, O Israel
O come, Thou Key of David, come And open wide our heavenly home |
Texte latin
Veni, veni Emmanuel, Captivum solve Israel, Qui gemit in exsilio, Privatus Dei Filio.
R/ Gaude ! gaude ! Emmanuel Nascetur pro te Israel.
Veni, O Sapientia, quae hic disponis omnia, veni, viam prudentiae ut doceas et gloriae.
Veni, veni, Adonai, qui populo in Sinai legem dedisti vertice in maiestate gloriae.
Veni, O Iesse virgula, ex hostis tuos ungula, de specu tuos tartari educ et antro barathri.
Veni, Clavis Davidica, regna reclude caelica, fac iter tutum superum, et claude vias inferum.
Veni, veni O Oriens, solare nos adveniens, noctis depelle nebulas, dirasque mortis tenebras.
Veni, veni, Rex Gentium, veni, Redemptor omnium, ut salvas tuos famulos peccati sibi conscios.
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Texte français
Ô Viens, Ô Viens, Emmanuel Et paye la rançon d’Israël Qui se désole dans l’exil, Attendant la venue du Fils de Dieu.
R: Réjouis-toi, réjouis-toi, l'Emmanuel est né pour toi, Israël.
O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui disposez toutes choses venez nous enseigner le chemin de la prudence.
Viens, viens Adonaï Toi qui sur les hauteurs du Sinaï Donnas au peuple ses lois, Dans la majesté de sa gloire.
Ô viens, Toi, Rameau de Jessé Délivre-toi de la tyrannie de Satan Sauve ton peuple des profondeurs de l’Enfer (du Tartare) Et donne lui la victoire par-delà le tombeau.
Ô viens, Toi, Clef de David, viens Et ouvre en grand notre maison dans le ciel Rends sûr le chemin qui y conduit Et barre le sentier de la misère.
Ô viens, Toi, Première lueur du jour, Viens et réconforte nos esprits de ton avènement Disperse les sombres nuages de la nuit Et chasse les ombres de la mort.
Viens, ô viens, Toi, Seigneur tout puissant Qui à tes tribus, sur le mont Sinaï, Dans les temps anciens, donna la Loi Au milieu des nuages, majestueux et redoutable.
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Pape François 2018, C'est tous les jours Noël
Au bout des faubourgs là-bas,
Hors de ville est la chaumine
A tout le monde. Un bœuf las
Y dort - ou bien il rumine -
Entre là qui veut. Les fous,
Les rôdeurs, les rien qui vaille,
Les faiseurs de mauvais coups
Par terre ont usé la paille
Et laissé dedans leurs poux.
Le vent de la nuit déserte
Y pénètre tout transi.
La porte en est grande ouverte,
Les murs et le toit aussi.
Mais qui donc s'arrête ici,
Ce soir ? ... Une femme lasse,
Un vieux, un âne peureux...
Il ne reste pas de place
Sous les autres toits pour eux.
Pour loger à la froidure
Ils ne sont guère exigeants.
Ils n'ont pas belle figure,
Ils n'ont pas beaucoup d'argent ;
Ils n'ont pas grand'couverture.
Mais ô ciel, quelle aventure !
Voici qu'en ce pauvre lieu,
Ces pauvres gens sur la dure
A minuit ont couché Dieu,
Dieu, le Roi des Cieux, qui passe
Sa nuit sur la terre basse.
Marie Noël (1930)
Ingrédients
1 orange,
1 clémentine,
½ citron,
1 petit morceau de gingembre
2 bâtons de cannelle,
noix de muscade,
10 clous de girofle,
1 gousse de vanille,
250 g de thé.
Préparation
Avec un économe, prélever le zeste des agrumes et les couper en petits morceaux.
Éplucher et trancher en petites lamelles le gingembre.
Les déposer sur une assiette posée sur un radiateur pour les faire sécher pendant une dizaine de jours en les retournant régulièrement.
Une fois ces éléments bien séchés, casser les bâtons de cannelle en petits morceaux, piler les clous de girofle, ciseler la vanille en petits tronçons, râper le muscade et mélanger ces épices dans un saladier avec le thé et les zestes.
Placer l’ensemble dans une boîte à thé et attendre encore quelques jours avant de consommer pour que les arômes aient le temps de bien s’imprégner dans le thé.
Voici la neige et la nuit bleue,
voici le givre en sucre fin,
voici la maison et le feu,
voici Noël vêtu de lin .
Les oiseaux se taisent, ce soir.
Les lilas ont fermé les yeux.
Les chênes tendent leurs bras noirs
vers les chemins mystérieux.
Voici les pauvres malheureux,
voici la plaine de la bise
dans les fentes et dans les creux,
voici les vergers sans cerises.
Un jour, renaîtront les grands lis,
le parfum des profondes roses,
et l’hirondelle, je suppose,
reviendra frôler les iris.
Voici Noël, voici les vœux ,
Voici les braises sous la cendre,
voici les bottes de sept lieues
pour aller jusqu'à l’avril tendre.
Et voici le pas d’une mère
qui marche vers la cheminée
pour ranimer les braises claires,
et voici le chant d’une mère
qui berce un enfant nouveau-né.
Pierre GAMARRA
Christophe ALLEMANN
Méditation n° 38 du dimanche 29 novembre 2020
« Bethléem : point d’arrivée ou point de départ ? »
Voici une nouvelle boule à neige à découvrir...
Le jeu : des sujets sont enfermés dans une traditionnelle boule à neige. La boule est secouée de sorte que la neige cache leurs contours. Les flocons retomberont petit à petit les jours suivants, jusqu’à laisser apparaître l’image d’origine. En combien de temps les découvrirez-vous?
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Bravo à Nelly qui a trouvé la solution de notre rébus !
C'était : "Laisse-moi désormais, Seigneur aller en paix" (cantique de Siméon)
laisse / mois/ dé / Z'/or/ mets / saigne / heure / allée / rampe / haie
Laisse-moi désormais, Seigneur aller en paix
Dans la nuit,
Noire, de mon ignorance,
Une étoile brille au loin,
Dans la nuit,
Noire, de mon insignifiance,
Une étoile brille au loin,
Dans la nuit,
Noire de mon impuissance,
Une étoile brille au loin,
Dans la nuit,
Noire de mes souffrances,
Une étoile brille au loin,
Une étoile,
Elle me montre le chemin,
Le chemin de l’Espérance,
Le chemin qui brise tous les voiles,
De la haine et de la méfiance,
Le chemin de l’Amour,
De la tendresse pour chaque jour.
Iris Gutfried
Le 24 décembre 2006
Pour la veillée de Noël des Enfants
: mois
: mets