Joyeux Noël 2021
Joyeux Noël à tous!
Merci d'avoir partagé avec nous cet Avent 2021 et rendez-vous l'année prochaine pour de nouvelles rencontres...
Pour vivre ensemble l'Avent, d'année en année
Joyeux Noël à tous!
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Vous avez hâte de connaître la suite de notre conte « La montagne magique » ? Installez-vous bien, voici le dernier épisode…
Pour relire les chapitres précédents : Notre conte 2021 : La montagne magique
Vendredi 24 décembre 2021
Baignés de lumière, les Impavides sortaient de toutes les maisons et se rassemblèrent sur la place du village. Ils regardaient la belle étoile danser au-dessus de leurs têtes . Ils ressentirent soudain tout un flot de sentiments bienheureux. Ils dressèrent un immense sapin au milieu de la place pour que Fi-fille puisse se poser et rester visible de tous.
La lumière s’étendit si loin que le grand vide disparut et que les gens de la vallée virent soudain apparaître le sommet de la montagne, nimbé de clarté.
Les Impavides entendirent alors le carillon des cloches de la vallée qui s’étaient mises à sonner et comprirent, eux qui n’avaient jamais fêté quoique ce soit, que Noël était là. Ils se mirent à chanter, oui à chanter ! Des noëls traditionnels, des cantiques : tout leur revenait à la mémoire !
Fi-fille du haut de son sapin se réjouit de voir le pays ainsi transformé. « Broutilles, broutilles ! Moi qui voulait vite rejoindre mes sœurs dans l’espace, je ne peux pas repartir tout de suite ! »
Elle resta toute la journée de Noël puis, appelée par ses sœurs, elle repartit les rejoindre, non sans avoir promis aux Impavides de revenir.
C’est ainsi que chaque année, à Noël, la montagne magique réapparaît , merveilleusement lumineuse. Et entre temps ? Non, non, les Impavides ne sont pas redevenus impassibles et silencieux ! Non, ils gardaient la lueur reçue dans leurs cœurs et éclairaient eux même le grand vide de leur joie et de leurs chants...
Fin
C'était des cadeaux !
Que nous vous offrons volontiers!
Et, pour ceux et celles qui n'ont pas encore trouvé le message caché dans notre
Rébus de l'Avent 2021 N°3, voici la solution :
Lame - ours - haie - O - fond - lune - i - queue - Lu - mi - Hair - khi - île - U - mine - sang - C - esses - âne - houx - veau - 1 - mont - 2 dents - lobe - s' - Q-riz- té
L’amour est au fond l’unique lumière qui illumine sans cesse à nouveau un monde dans l’obscurité.
Pape François (cité dans Avent 2020)
Ce dernier soir de l'Avent, nous partagerons avec vous l'un de nos chant de Noël préférés, particulièrement enjoué. C'est un Noël allemand traditionnel écrit en 1854 par Karl Enslin sur une mélodie, soit populaire, soit de Benedikt Widmann.
Pour l'écouter :
Kling glöckchen klingelingelin
Kling Glöckchen kling! Lasst mich ein, ihr Kinder, Ist so kalt der Winter, öffnet mir die Türen, lasst micht nicht erfrieren! Kling, Glöckchen klingelingeling, Kling Glöckchen kling!
Kling, Glöckchen klingelingeling, Kling Glöckchen kling! Mädchen hört und Bübchen, Macht mir auf das Stübchen! Bring’euch milde Gaben, Sollt euch dran erlaben. Kling, Glöckchen klingelingeling, Kling Glöckchen kling!
Kling, Glöckchen klingelingeling, Kling Glöckchen kling! Hell erglühn die Kerzen, Öffnet mir die Herzen, Will drin wohnen fröhlich, Frommes Kind, wie selig! Kling, Glöckchen klingelingeling, Kling Glöckchen kling!
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Sonne, clochette, sonne, Sonne, clochette, sonne ! Laissez-moi entrer, les enfants, l’hiver est si froid. Ouvrez-moi les portes, Ne me laissez pas geler ! Sonne, clochette, sonne, Sonne, clochette, sonne !
Sonne, clochette, sonne, Sonne, clochette, sonne ! Ecoutez, les filles et vous les garçons, ouvrez-moi la petite pièce. Je vous apporte beaucoup de cadeaux qui vous réjouiront. Sonne, clochette, sonne, Sonne, clochette, sonne !
Sonne, clochette, sonne, Sonne, clochette, sonne ! Les bougies brûleront très claires ; ouvrez-nous vos cœurs, Je voudrais entrer joyeusement, enfant pieux, quelle bénédiction ! Sonne, clochette, sonne, Sonne, clochette, sonne ! |
Nativité
Qui souffle le mieux sur la crèche ?
Est-ce le bœuf ? Est-ce l'ânon ?
Le père a peur qu'un d'eux ne lèche
Le sourire de l'enfançon.
Passe une étoile par le toit
Et la paille en est éblouie.
La mère a soufflé la bougie
Que cachait l'ombre de ses doigts.
Pas besoin d'une autre lumière
Que celle, longue du rayon
Qui, pénétrant dans la chaumière,
Nimbe aussi le bœuf et l'ânon.
Pierre Menanteau (1895-1992)
Nous vous avions prévenus : ce Rébus de l'Avent 2021 N°3 est plus corsé que le précédent... Danie a bien trouvé quelques éléments (voir en commentaire de l'article cité) mais il reste des trous.
Voici donc des indices :
esses
mont
deux dents
Bonne nouvelle : c’est aujourd’hui le solstice d’hiver ! Les jours vont croître de nouveau. Cette victoire de la lumière sur l’obscurité était symbolisée à l’époque celtique par un combat à l’issue duquel le roi Houx laissait la place au roi Chêne, son frère jumeau .
Seul persistant n’appartenant pas à la famille des conifères, le houx était considéré comme sacré et porteur de chance et de bonheur. Les Celtes croyaient que le soleil ne quittait jamais les plants de houx qui restaient toujours verts, symbolisant la persistance de la nature durant le froid glacial.
Chez les druides gaulois, le houx figurait parmi les sept arbres sacrés avec le bouleau, l’aulne, le saule, le chêne, le noisetier et le pommier.. Il était Taranis, arbre de la foudre. Il était un signe de bienvenue pour les bons esprits de la forêt ou pour les voyageurs perdus dans le froid, et protégeait des mauvais esprits, des sorcières, et des foudres divines. Il ornait les bâtons des druides, et était offert aux hommes et aux femmes des villages afin de leur porter bonheur. On baignait les nouveaux nés dans une infusion de houx ; on en accrochait des branches au-dessus de la porte et des fenêtres, afin que seuls les gens bienveillants puissent entrer dans les maisons.
L’année celtique était rythmée par l’alternance de deux saisons des jours croissants et des jours décroissants, gouvernées par le roi Chêne et par le roi Houx. Le houx prenait graduellement du pouvoir chaque automne, jusqu’à ce qu’il fasse régner l’hiver sur le monde, puis au solstice d’hiver, son jumeau, le roi Chêne, prenait sa place et ramenait l’été, leurs rôles se renversant annuellement au solstice d’été. Associé aux jours décroissants, à l’obscurité, mais aussi au renouveau de l’année suivante, le houx était doté du pouvoir d’arrêter la marche du temps et de faire revenir le soleil.
Ainsi au solstice d’hiver, le roi Houx qui doit mourir, affrontait puis laissait le pouvoir au jeune roi du Chêne, symbolisant le printemps et le renouveau. Les deux frères s'affrontaient pour déterminer qui aurait le droit de régner le plus longtemps et le Roi Chêne coupait la tête du Roi Houx et prend sa place sur le trône jusqu’à la mi saison. De ce combat serait née la tradition de la bûche qui représentait le vieux roi brûlé en apportant lumière et chaleur…
Notre deuxième rébus ayant été trouvé un peu facile, voici un dernier rébus qui devrait être plus corsé ... A vous de nous dire!
Le texte à trouver est celui d'une citation de notre blog....
Notre Rébus de l'Avent201 N°2 était facile.
Petits pas / panneau / L / camp / tu / dés / sang / d' / rade / u / scie / elle.
Petit papa Noël quand tu descendras du ciel
Tant crie-t’on Noël qu’il vient », disait François Villon et cela continue de se vérifier. De l’avis des journalistes, Noël est par excellence l’objet d’un marronnier c’est-à-dire d’un article qui porte sur un événement récurrent et donc prévisible.
Oui, Noël est devenu le temps de la répétition : les mêmes sapins enguirlandés poussent dans nos rues, la même armée de pères Noël part à l’assaut des balcons et cheminées, les mêmes guirlandes consomment une énergie toujours plus chère, nos vitrines repartent dans une concurrence effrénée au décor le plus kitch et le site dromadaire (pour n’en citer qu’un) nous propose cette année encore ses cybercartes gratuites, clignotantes, chantantes et animées. Dans notre société sécularisée et marchande, c’est en déclinant neige, sapin, rennes, traîneau, chalet, cheminée fumante et quelques autres items en rouge, vert et or, que l’on croit célébrer Noël.
Certes, une crèche rappelle de temps en temps que Noël est étymologiquement la célébration d’une naissance ; l’italien natale le fait mieux entendre ; mais la puissance nivelante de la grande distribution et de l’industrie publicitaire est (presque ?) parvenue à gommer le sens premier et fort de cette fête qui nous vient de bien avant le christianisme. Fête du soleil invaincu, de la confiance en un renouveau au plus sombre de l’hiver, Noël célèbre, ou devrait célébrer, la possibilité d’un monde nouveau malgré la répétition des conflits et des guerres, l’annonce de temps nouveaux malgré nos enkystements, la confiance en un avenir lumineux envers et contre tous les prédicteurs de catastrophes. Tout le contraire d’un marronnier !
Puissions-nous vivre Noël comme Bonne Nouvelle et non comme ressassement de gestes et formules convenus ! Puissions-nous faire surgir du radicalement neuf au milieu de nos usages plus qu’usés ! Que Noël soit joyeux, que Noël soit Noël !
Sylvie QUEVAL, décembre 2013
in :Des mots qu'on n'aime pas , Paris, Editions Van Dieren/Evangile & Liberté, 2017, page 38
Continuons notre collection de mendiants au chocolat, si faciles à faire et si délicieux.
Après nos Mendiants au chocolat de 2016, voici une variante raffinée avec chocolat blanc, café et noix ...
Pour une vingtaine de bouchées
Temps de préparation : 10 mn.
Attente : 2 à 3 h.
Ingrédients
150 g de chocolat blanc
100 g de cerneaux de noix
Essence de café
Préparation
Broyer la moitié des noix en fines miettes.
Faire fondre le chocolat au micro-ondes (30 secondes environ).
Ajouter quelques gouttes d’essence de café, pour un parfum plus ou moins prononcé selon le goût et incorporer les miettes de noix.
Sur une plaque recouverte d'une feuille de cuisson, déposer des petits tas de chocolat café-noix.
Poser les cerneaux de noix restant sur chaque disque de chocolat, en appuyant un peu.
Laisser prendre 2 à 3h au frais puis décoller délicatement les mendiants.
Sans tarder, voici un nouveau sujet de décryptage avec notre deuxième rébus de l'Avent 2021 . Est-il aussi difficile que le premier? A vous de voir ....
Laissez votre réponse tout en bas de l'article dans la zone commentaire (ou "no comment" si vous êtes le premier à répondre)
Il s'agit du début d'un chant de Noël très populaire...
Pour ceux qui "donnent leur langue au chat", voici la solution de notre Rébus de l'Avent N°1
jésus / fée / + / fort / queue / leu / Pernod / aile
Jésus fait plus fort que le père Noël
(voir l'article de 2020 "Jésus fait plus fort que le père Noël (J.-Chr. Robert) )
Noël extrait d'une comédie spirituelle sur la naissance du Christ composée par Marguerite de Valois (la célèbre "Reine Margot") en 1545
Pas de proposition pour notre Rébus de l'Avent 2021 N°1 ?
Voici un nouvel indice :
Ceci est une marque d'apéritif anisé bien connue
Indices précédents :
Ceci est une spécialité lyonnaise
Ceci est le fort Boyard ...
Bon remue-méninges !
Recette rapide et efficace pour se faire une petite douceur originale en attendant Noël. C'est si bon les pignons de pin grillés....
Pour 2 personnes
Préparation : 5mn.
Cuisson : 5 mn.
Ingrédients
50 g de sucre en poudre
30 g de pignons de pin
Une pincée de fleur de sel
2 feuilles de cuisson ou de papier sulfurisé
Rouleau à pâtisserie
Préparation
Faire chauffer une poêle sans matière grasse et torréfier les pignons de pin.
Verser le sucre dans une petite casserole et le faire fondre en caramel.
Lorsque le caramel est prêt, verser le sel et les pignons.
Mélanger, laisser cuire 30 secondes sur feu doux.
Verser l’appareil sur une feuille de papier sulfurisé et placer par-dessus la seconde feuille.
Aplatir aussitôt avec un rouleau à pâtisserie sur 1 à 2 mm d’épaisseur.
Laisser refroidir puis retirer le papier sulfurisé.
Briser la plaque en morceaux.
Bravo à Danie qui a trouvé ce que contenait notre première boule à neige.
Voici la solution :
Un mignon angelot en prière !
La fête de Noël commémore la naissance de Jésus-Christ. Mais est-il bien né un 25 décembre et en l’an 0 ? Et si ce n’est pas ce cas, y a-t-il encore un sens à nous réunir à cette date pour entonner des cantiques et lire les récits de la nativité ?
L’an zéro n’existe pas ! Quand il s’est agi de fixer l’année de naissance de Jésus en fonction du calendrier romain qui était lui-même basé sur la fondation de Rome (en 753 av. J.C.), le chiffre zéro n’était pas encore connu en Occident, ni même son concept (20 s’écrit en romain XX, 50 = L, 100 = C, 500 = D, 1 000 = M). Le début de l’ère chrétienne (l’anno domini : AD) calculé vers 525 par le religieux Denys le Petit, avait d’entrée de jeu 1 an révolu à sa naissance. Cette absence de l’an zéro explique pourquoi le XXIe siècle commence en 2001 et non pas en 2000 puisque l’ère chrétienne a débuté sur l’an 1. À cela s’ajoute le fait que la détermination de l’année de naissance de Jésus était faussée dès le début. Les Évangiles racontent que Jésus est né du temps d’Hérode le Grand, roi de Judée. Nous savons par ailleurs que celui-ci est mort en 4 av J.C. ! Il faut donc en conclure que Jésus serait né a minima en 6 avant lui-même !
Quant au jour et mois de naissance de Jésus, la seule certitude que nous pouvons avoir c’est que, toujours d’après les récits évangéliques, il n’est certainement pas né en hiver ! Impossible de trouver des bergers qui feraient paître leurs troupeaux en extérieur en pleine saison froide. S’il fallait absolument trouver un mois de naissance, ce serait plutôt du côté d’avril qu’il faudrait s’orienter.
Il n’y a donc strictement aucun fondement historique à la date du 25 décembre pour la naissance de Jésus. C’est tout simplement une intention stratégique qui se cache derrière le choix de cette date. En l’annexant à sa foi, le christianisme faisait coup double. Il lançait une OPA sur une bonne vieille fête païenne du solstice d’hiver, à savoir les Saturnales romaines. Et par la même occasion, l'Église contrecarrait la nouvelle religion naissante du Sol Invictus, dont le 25 décembre était le jour de naissance du Soleil invaincu. Quoi de plus symbolique que de célébrer la naissance du Christ au moment où la lumière remporte progressivement la victoire sur les ténèbres, avec le rallongement des jours ?
Quand Noël part en quenouille
Si Jésus n’est pas né un 25 décembre, que nous reste-t-il de Noël ? Faut-il remiser le bœuf et l’âne, envoyer paître les bergers, textoter les mages en espérant qu’ils pourront se faire rembourser leurs cadeaux ? Doit-on laisser filer l’étoile, casser l’étable de la foi et déserter la crèche au risque d’en faire un squat pour de drôles de gros bonshommes barbus vêtus de rouge qui militent pour un retour à l’antique fête des lumières ? L’enfant Jésus doit-il laisser la place à l’enfant-roi gâté par des parents-mages qui couvrent leur petit trésor de cadeaux au nom d’une croyance commerciale à un Père Noël sponsorisé par une fameuse boisson gazeuse ?
Il est bien né le divin enfant
Ce qui est sûr, c’est que Jésus est né un jour du calendrier, même si nous ne savons pas précisément lequel. Il n’est pas tombé du ciel à l’état adulte, à la différence de l’histoire d’Adam et Eve qui sont créés directement matures en plein milieu paradisiaque. Jésus a suivi l’itinéraire d’un enfant pas forcément gâté par la vie. Dans l’Antiquité – et jusqu’au Moyen-Âge – on ne se souciait pas du jour de naissance d’une personne, les gens eux-mêmes ne savaient pas exactement quand ils étaient nés. L’histoire retenait plus facilement en mémoire le jour de la mort de ceux qui avaient marqué leur temps de leur vivant. À ce titre, notre fameux « calendrier des Saints » a été établi en fonction de la mort martyre desdits Saints et non pas à partir de leur naissance inconnue. Il faut pourtant bien reconnaître qu’une ambiguïté pouvait naître du fait que leur martyre était considéré comme dies natalis (à savoir : jour de naissance). Pendant très longtemps, ce calendrier des Saints était la seule façon de se repérer dans le temps pour le commun des mortels qui n’avait souvent aucune idée de l’année, du mois ou du jour en cours. Jusqu’au Moyen-Âge, les gens avaient comme point de repère tel ou tel Saint, d’où les nombreux dictons encore connus aujourd’hui, comme : « À la sainte Catherine, tout arbre prend racine ».
La nativité vs Noël
D’un point de vue plus théologique, il faut cependant affirmer que c’est la venue au monde de Jésus qui fait Noël et non pas l’inverse. Comme le rappelle l’étymologie du mot Noël, il est d’abord question de Nativité (en italien : Natale, en espagnol : Navidad) ! Ce n’est pas une date anniversaire, mais c’est une profession de foi. La naissance du Christ nous dit que Dieu s’inscrit pleinement dans l’histoire réelle et quotidienne des humains. Il vient dans un monde rempli de cris de souffrance, ceux d’une femme qui accouche, Marie. Il naît dans notre histoire, recevant sa première cicatrice, souvenir du cordon ombilical coupé. Noël nous montre un petit être fragile et dépendant qui repose dans les bras d’un simple homme, Joseph. Marie et Joseph, deux illustres inconnus perdus au milieu de nulle part, c’est ça Noël !
Ce qui fait le cœur même de l’Évangile, c’est cette incarnation ; idée propre au seul Christianisme. L’humain ne cherche pas à atteindre le divin, c’est le divin qui vient embrasser totalement la condition de l’humanité. Dieu se fait mortel, puisqu’il est né un jour du calendrier.
Point de départ
Fêter Noël, c’est répondre à l’invitation qui nous est envoyée et qui nous met en route, à la suite des bergers et des mages. C’est prendre date pour se donner rendez-vous, tel jour en tel lieu, à la croisée de l’éternité et de notre propre histoire. Dieu s’est fait homme pour que les humains puissent naître de nouveau, quel que soit le jour de l’année.
Par Philippe de Pol, pasteur catéchète à la Fondation John Bost
Article paru dans le biblioscope de décembre 2021 de
l'Alliance Biblique
Voici un chant de Noël traditionnel de Champagne datant du 16ème siècle.
La mélodie, issue d’une chanson enfantine « Quand Biron voulut danser » ironisant sur les capacités à danser d’un maréchal boiteux a été reprise dans plusieurs adaptations orchestrales et vocales comme le thème principal du Kyrie de la Messe de minuit de Marc-Antoine Charpentier (1690) ou la transcription en ré mineur pour orgue de Claude Balbastre (1770).
Nous vous proposons d’entendre deux versions de ce chant de Noël :
* Dans sa version chorale avec : Les Musiciens de Saint-Julien et la Maîtrise de Radio France
* Dans la transcription de Balbastre pour l’orgue avec : Michel Chapuis à l’orgue de Saint Roch à Paris
1. Joseph est bien marié À la fille de Jessé C’est une chose bien nouvelle, Que d’être mère et pucelle. Dieu y avait opéré, Joseph est bien marié.
2. Et quand ce vint au premier Que Dieu nous voulut sauver Il fit en terre descendre Son cher fils Jésus pour prendre En Marie humanité Joseph est bien marié.
3. Quand Joseph eut aperçu Que sa femme avait conçu Il luit dit : ma douce mie Certes digne ne suis mie D’être à vous apparié. Joseph est bien marié.
4. Mais Gabriel lui a dit : Joseph, tu es en crédit Car ton épouse Marie A conçu le fruit de vie Par prophète publié. Joseph est bien marié.
5. Change donc ton pensement Et approche hardiment Car par divine puissance Tu es durant son enfance À le servir dédié. Joseph est bien marié. |
6. À Noël sur la minuit La Vierge enfanta son fruit Sans lit, traversin, ni couche. Joseph l’enfant traite, accouche Où son âne était lié. Joseph est bien marié.
7. Les anges y sont venus Voir le Rédempteur Jésus Par très grande compagnie Puis à haute voix jolie Gloria ils ont chanté.
8. Les pasteurs ont entendu Que le Sauveur est venu Ont laissé leurs brebiettes Et jouant de leurs musettes Disant que tout est sauvé. Joseph est bien marié.
9. Les trois rois pareillement Lui ont fait noble présent D’or, d’encens, aussi de myrrhe, La mère, ce fait admire Comme du ciel envoyé. Joseph est bien marié.
10. Or prions dévotement De bon cœur très humblement Que paix, joie et bonne vie Impètre Dame Marie À notre nécessité. Joseph est bien marié. |
Vous ne voyez toujours pas ce qui est caché par la neige dans notre 1ère boule à neige de l'Avent 2021 ?
Danie vient de nous proposer un nain de jardin mais, ce n'est pas la bonne solution !
Alors, voici une nouvelle éclaircie...
La lune, derrière un gros nuage, essayait d'apercevoir la Terre. On lui avait raconté que cette nuit le Père Noël allait venir et elle ne l'avait encore jamais vu. C'est une toute nouvelle lune.
Elle espérait pouvoir lui être utile en éclairant les toits des maisons. Il ne fallait pas qu'il glisse ou encore qu'il se trompe de cheminées!
Mais ce nuage restait là, sans bouger.
- Ce n'est pas grave se dit-elle, si je ne le vois pas ici, je le verrais sans doute un peu plus loin, un peu plus tard.
Il faut vous dire que la lune, toute nouvelle qu'elle était, savait bien que la terre n'allait pas s'arrêter de tourner, même la nuit de Noël. Alors si elle ne voyait pas le Père Noël descendre sur les toits australiens, peut-être aurait-elle la chance de le voir lorsqu'il arriverait en Europe, ou alors un peu plus tard, en Amérique! Le nuage lui, ne pourrait pas faire ce long voyage.
Effectivement la petite lune ne s'était pas trompée! Juste au dessus de l'Europe le ciel était tout dégagé et elle avait une vue magnifique sur le vieux continent.
Enfin elle l'aperçut! Un tout petit homme habillé de rouge avec un grand sac sur l'épaule! Mais oui! C'était bien lui, le Père Noël!!
Et, bien qu'elle fut à des kilomètres de lui, la petite lune, qui éclairait de toutes ses forces le chemin du Père Noël, le vit se tourner vers elle et lui faire un clin d'œil pour la remercier. La petite lune n'osait plus bouger!
Au matin, lorsque le soleil arriva sur l'Amérique la lune en le croisant lui dit tout simplement:
"Moi, je l'ai vu!! Joyeux Noël Soleil!"
Puis elle repartit vers une autre journée.
Marie
Lu sur : http://www.momes.net/Comptines/Contes/Petite-lune-de-Noel